L’église Saint Dizier de Rhisnes (la Bruyère) Namur
Ancienne tombe du cimetère
Le travail de transcription d’un cimetière consiste à relever, conserver et valoriser les informations gravées sur les pierres tombales. Chaque inscription – qu’il s’agisse d’un nom, d’une date ou d’une épitaphe – constitue un fragment de mémoire, un témoignage du passé et une source précieuse pour les recherches historiques et généalogiques.
La démarche commence par un relevé systématique des sépultures : de localiser les tombes, photographier les monuments, puis transcrire fidèlement les inscriptions. Ce travail demande rigueur et attention, car les pierres anciennes sont parfois altérées par le temps, rendant les textes difficiles à déchiffrer.
Une fois transcrites, ces données sont structurées et mises dans notre base données « Isadora » (noms, prénoms, dates de naissance et de décès, mentions particulières, professions, titres, etc.). Cette mise en ordre permet aux chercheurs, aux descendants et aux amateurs de patrimoine d’accéder facilement à l’information.
Au-delà de la dimension pratique, la transcription des cimetières joue un rôle patrimonial et mémoriel :
Elle sauvegarde des inscriptions menacées de disparition.
Elle redonne vie à des générations passées.
Elle éclaire l’évolution des pratiques funéraires, de l’art funéraire et de l’histoire locale.
Ainsi, le cimetière n’est plus seulement un lieu de recueillement, mais aussi un livre de pierre où chaque tombe raconte une histoire, que la transcription permet de préserver et de transmettre.
Note importante :
La retranscription des stèles funéraires du cimetière concerne uniquement les anciens monuments encore présents et lisibles.
Seules les inscriptions déchiffrables ont pu être relevées. Dans la mesure du possible, nous avons vérifié les informations à partir des actes de naissance disponibles via le site AGATHA.
Cependant, certaines erreurs peuvent subsister, les informations gravées sur les monuments n’étant pas toujours exactes ou complètes.
NOMS DE PERSONNES TROUVEES SUR LES MONUMENTS
MOMUMENTS FUNERAIRES DU CIMETIERE DE RHISNES (NAMUR) 1
⛪ L’église Saint-Didier de Rhisnes
Premières mentions : déjà citée en 1381 comme « l’église saint Dezier à Rienez ».
Édifice actuel :
Construit entre 1841 et 1845, dans un style néo-roman et néo-classique.
Clocher reconstruit en 1948 après avoir été détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.
Caractéristiques :
Plan basilical sobre, typique du XIXᵉ siècle.
Tour massive surmontée d’une flèche moderne.
À l’intérieur : autels secondaires dédiés à la Vierge et à saint Joseph.
✝️ Saint Didier (ou Dizier, Desiderius)
Évêque de Langres (en Bourgogne) au IIIᵉ siècle.
Martyrisé vers 355 (selon la tradition), tué par des envahisseurs alors qu’il tentait de protéger son peuple.
Son culte s’est répandu dans toute l’Europe médiévale, particulièrement en France et en Belgique.
Souvent invoqué comme protecteur des récoltes et contre les calamités.
Sa fête est célébrée le 23 mai.
