Le Concile de Trente

par | Mai 14, 2019

Le début des registres paroissiaux dans nos provinces.

Face à la critique des réformateurs et à l’essor des législations matrimoniales des États protestants, posent le principe d’une célébration ecclésiastique obligatoire et de la tenue de registres correspondants. Le Concile de Trente a fortement réduit l’importance des fiançailles. Autant, avant le Concile, les fiançailles suivies de relations sexuelles se transformaient de fait en mariage. Le Concile de Trente édicta en 1563 des prescriptions générales sur la façon de tenir les registres de baptêmes et de mariages. Les canons du décret « Tametsi » sur la solennité du mariage sont claires : seul un consentement explicite et solennel formulé au présent (je te prends pour femme) faisait le mariage. Même effectuées à l’Église, ou en face de l’Église. Le décret évoque clairement la nullité du mariage si celui-ci n’est pas célébré devant le curé, deux ou trois témoins, précédée d’une publication des bans et assortie de la tenue de registres des mariages. Les évêques laissant leur application aux synodes provinciaux. Ces dispositions furent complétées en 1614 par le « Rituale Romanum » de Paul V pour les décès. Dès cette époque se multiplient les ordonnances épiscopales prescrivant leur tenue. Mais la plupart des paroisses n’ouvrirent de registres qu’après 1600, voire après 1650. Les registres de baptêmes les plus anciens de notre pays datent de1565, il s’agit de la paroisse Sainte-Gudule et de l’église de la Chapelle, il sont conservés aux Archives de la Ville de Bruxelles et sont donc de peu postérieurs au Concile de Trente.

Vers Concile de Trente – Sessions 1 à 8 (13/12/1745 – 17/09/1547)

© 2019 Heraly Yves – GéniWal Magazine n° 21, 2004 tous droits réservés

 

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